Étiquette : fantastique
Fermeture des Editions Mythologica
Coucou,
Triste nouvelle pour les fans de littérature de l’imaginaire, une petite maison d’édition va fermer ses portes. Si vous êtes fans de Fantastique, Fantasy ou Science-fiction, vous pouvez encore vous procurer les textes en versions numériques ici (les versions papiers sont pour beaucoup épuisées).
Sonata par Emily Musso
Editions Rebelle
Collections Chimères
E-book
Paru en 2014
Quatrième de couv’ :
Amy est une jeune fille de 16 ans tourmentée par le départ de son père. Elle vit avec sa mère à Peckham, un quartier populaire de Londres où elle consacre son temps à son groupe de rock. Passionnés de musique, Amy, Damian et Tyler rêvent de remporter le prochain GLK Tremplin Rock, un concours qui leur permettrait d’enregistrer un album dans le studio d’une grande maison de disques. Mais c’est sans compter l’arrivée d’Owen, un jeune Écossais audacieux qui s’amuse à semer le trouble. Malgré une adolescence palpitante, Amy ne parvient pas à s’épanouir. Hantée par de terribles cauchemars, traquée par les ombres, la jeune fille tente de comprendre ce qui lui arrive, mais elle va se heurter à de lourds secrets.
Prochaines victimes de la PAL ≠2
Coucou,
Aujourd’hui, rapide topo sur les futures chroniques à venir sur les 2 mois qui viennent à peu près (vu le nombre de titres sélectionnés), peut-être que je m’y tiendrai…peut-être que je changerai certains titres ne me tentant plus sur le coup ou encore d’autres que j’intercalerai car ils me tentent trop ^^
Whitechapel par Sarah Pinborough
Editions Bragelonne
Collection L’Ombre de Bragelonne
359 pages
Paru en 2014
Quatrième de couv’ :
Londres, 1888. Lorsque des cadavres de femmes mutilés sont repêchés dans la Tamise, le médecin-légiste Thomas Bond comprend qu un second tueur sévit dans les rues de Whitechapel. Or cet assassin paraît plus inhumain que Jack l Éventreur lui-même. Pour lutter contre ses insomnies, le docteur Bond passe ses nuits dans les fumeries d opium. Chaque nuit, un inconnu en noir vient examiner les rêveurs perdus dans les brumes opiacées. Pourrait-il être la clé du chaos qui s est emparé de la capitale ?
Mon avis :
J’avais lu la trilogie des Contes du royaume de Sarah Pinborough il y a bien 2 ans maintenant, j’aime énormément les réécritures de contes, elle en avait fait un truc génial et très riche où des personnages incarnaient plusieurs contes à la fois qui s’imbriquaient les uns dans les autres (les contes, pas les personnages quoique ^^), c’est donc les yeux fermés que je me suis dirigée vers ce nouveau livre de l’auteure et…
Je suis…déception….
En lisant la quatrième je savais que Jack l’Eventreur n’était pas le sujet et qu’il s’agissait d’une enquête parallèle mais entre le titre du livre et le personnage principal, je pense que beaucoup trop de choses m’ont donné l’impression que je voulais du Jack au final et rien d’autre, je ne sais pas comment dire, voyons :
Le personnage principal, le Dr Thomas Bond, chirurgien et médecin légiste, s’occupe des cadavres de Jack et du nouveau Tueur de la Tamise qui sème des bout de corps un peu partout, aux médecins de reconstituer le puzzle. Sauf que ce personnage est également toxicomane, il va dans des fumeries d’opium et je pense que c’est ce fait n’a cessé de me donner des réminiscences du film « From Hell » avec Johnny Depp (que j’aime énormément, c’est l’un de mes préférés) et qui a tout gâché, je n’ai jamais réussi à entrer dans l’histoire, m’attacher aux personnages, je voulais du Jack quoi…
Sans compter que les inspecteurs sont secondaires au lieu d’être au premier plan et que c’est le médecin qui fait l’enquête avec un médium et un prêtre bizarre…mouais et encore rien qu’en disant ça je crois que je spoile un poil le public là ^^ même s’il y a du sens au final dans ce choix qui mène à la conclusion mais chut !
Par contre, le truc malsain qui provoque la terreur de Londres était une bonne idée, limite ça mériterait une autre histoire et en Europe de l’Est cette fois-ci, là où le mythe de l’Upir prend racine, je serais très intéressée d’en apprendre plus. Et quand on est dans la tête des victimes c’est bien écrit aussi (tout le livre est bien écrit d’ailleurs, c’est juste que l’histoire est lente, mais lente …)
En bref, seul le dernier quart du bouquin m’a intéressé le reste trainant en longueur et les problèmes du Dr Bond étant par trop redondants, j’ai fini ma lecture soulagée dans le sens (ouf, c’est fini, mauvais signe donc). Je le revends si ça intéresse quelqu’un avant qu’il rejoigne la pile pour Momox ^^
Je vous laisse un lien d’une blogueuse qui a adoré pour avoir un autre avis parce qu’il est quand même pas mal noté sur Livraddict : Si on lisait
Ce livre compte pour le Challenge de la Littérature de l’imaginaire.
Bonne lecture !
Le Songe d’Adam par Sébastien Péguin
Editions de l’Homme sans nom
386 pages
Paru en 2011
Quatrième de cour’ :
Allemagne, Forêt-Noire, de nos jours.
C’est dans ce cadre magnifique que s’installent Hugo, chercheur dans le domaine des lettres, et sa fille Morgane, inventive adolescente. Mais la Forêt-Noire est également le cadre de légendes ancestrales, dont certaines seraient peut-être bien plus que de simples légendes…
Et lorsque Morgane commence à percevoir des choses qui ne devraient pas exister et que les fantômes du passé du père et de la fille semblent devenir plus que des souvenirs, l’horreur surgit, et les disparitions au cœur des bois trouvent une explication que l’esprit humain ne peut concevoir…
Mon avis :
Ce livre est sorti rapidement ma PAL pour une fois, acheté au Salon fantastique de février dernier, sa référence à Simetierre de Stephen King m’avait beaucoup intrigué. Une fois le livre refermé, je suis un brin mitigée (pour la 2ème lecture consécutive ça m’ennuie un peu…). Je m’explique :
Le manque de rythme est le point majeur en tout cas sur les 250 premières pages ce qui fait beaucoup quand même avant que l’action commence. 3 scènes majeures, la première à près de 100 pages qui fait planer l’inquiétude, les 2 suivantes à environ 190-200 pages et 300 pages plus gores l’une que l’autre, faut avoir le coeur bien accroché à partir de là…mais la pression retombe comme un soufflé après chacune des 2 premières scènes glauques.
Le pourquoi du soufflé : le père, Hugo, est un chercheur, il fait une thèse sur Dionysos et son parallèle avec Jésus et Dieu puis d’autres éléments viennent se surajouter aux premiers complexifiant petit à petit l’intrigue entre mythes, religions et philosophie, ces passages de recherche sont longs, en but avec des protagonistes qui soit cherchent à lui faire abandonner ses recherches soit lui donnent de la matière en racontant telle ou telle anecdote, tel document ou tel mythe dont Hugo ne savait rien. Ce sont ces passages très longs entre les courtes scènes d’action qui me font parler de « soufflé », ils coupent totalement l’élan du récit (bien que nécessaire, c’est le fond de l’histoire).
Sa fille, Morgane, a des jeux pour ses 15 ans qui me laissent perplexe, ils ne sont absolument pas en adéquation avec son âge pour jouer dans le sable de la carrière je trouve, a contrario, à d’autres moments elle a une force créatrice incroyable pour le dessin ou la poésie donc une plus grande maturité, peut-être la dualité entre l’enfance qui se termine et l’âge adulte proche… Hugo est hanté par sa défunte femme et à un moment elle lui reproche de ne pas avoir dit à Morgane toutes ses origines et à la fin du livre on n’est pas vraiment plus avancé sur ce point qui aurait pu être plus exploité.
Le final qui rattrape le tout : A partir de la 3ème scène beurk beurk ^^l’intrigue s’accélère et se démêle enfin pour notre plaisir, l’ambiance autour des protagonistes et de la Forêt Noire devient de plus en plus inquiétante comme je l’aurais souhaité depuis le début (ou bien je ne suis pas assez impressionnable ?? ^^) , entre les recherches d’Hugo qui aboutissent mais de façon inattendue lui laissant présager le pire, le drame concernant Morgane, les points de vue s’enchainent et se télescopent pour prendre un rythme effréné.
Les mélanges de mythologie grecque, nordique et chrétienne avec leurs ressemblances sont très intéressantes tout de même.
En bref, longuet mais bien glauque sur les 100 dernières pages, mitigée au final je m’attendais à une ambiance plus inquiétante tout du long du roman mais c’est une lecture qui s’est somme toute bien passée tout de même.
D’autres avis chez : Fungi,
Ce livre compte pour le Challenge de la Littérature de l’imaginaire.
Bonne lecture !
Il neige sur Encelade par Olivier Moyano
Editions du Chat noir
Collection Griffe sombre
193 pages
Paru en 2014
Quatrième de couv’ :
Après avoir survécu au meurtre de sa mère, Steven est placé en institution et confié aux bons soins de Sylvère Murat. Une relation particulière s’établit peu à peu entre le psychologue et son patient de quatre ans, obsédé par le mystère du « chat qui s’allume », dernières paroles de sa défunte mère. Cependant, au fil des sessions, le thérapeute décèle dans l’ombre du garçon un énigmatique inconnu qui parle au nom du petit. L’étrangeté de ce phénomène atteint un point de non-retour le jour où l’enfant disparaît sans laisser de traces.
Pour Sylvère, le lien n’est pas pour autant rompu. Au contraire, une série d’inexplicables coïncidences vient le renforcer, poussant le psychologue à mettre sa vie routinière entre parenthèses afin de partir à la recherche de Steven.
Mais ce qu’il trouvera au terme de son voyage sera au-delà de toute imagination…
Avec ce roman aux accents Murakamiens, Olivier Moyano nous offre une fiction empreinte d’onirisme où l’on apprend qu’il n’est jamais trop tard pour trouver sa place.
Mon avis :
Dans la première partie de l’histoire, on retrouve Steven, 4 ans, qui raconte avec ses mots d’enfant ce qu’il a vécu chez lui et les derniers mots de sa mère entendue pendant la dispute conjugale qui reviennent comme un leitmotiv tout au long de son séjour au Foyer de l’enfance. Ces rendez-vous sont rapportés par un expert-psychiatre au début puis par Sylvère Murat, psychologue, fasciné par le petit garçon et l’étrangeté qu’il dégage.
On aurait pu croire que Steven aurait été le personnage principal mais finalement non. Tout le récit est porté par Sylvère, qui s’interroge sur l’étrange apparition qui se superpose parfois à Steven et parle avec sa voix, ce qui fait peur au psychologue et l’interroge beaucoup. Un jour, Steven trouve la réponse à sa sempiternelle question ce qui le peine énormément et le pousse à la fugue.
Sylvère se réveille avec une tâche blanche sur le visage et apprend dans le même temps la disparition du petit garçon. Il plaque tout et part à sa recherche mais au final c’est lui qui va se découvrir, la signification de sa tâche également. Dans cette deuxième partie, le récit devient très onirique avec des rencontres salutaires qui feront avancer notre héros dans sa quête personnelle.
J’ai beaucoup aimé les références entre Peter Pan et Dr Jekyll & Mr Hyde, les constellations contées par Lucie qui donne envie de se procurer un télescope pour voir tout ça. Au moment des explications très scientifiques sur une étrange machine, j’avoue avoir le cerveau qui a plié bagages pendant quelques pages mais heureusement ça ne dure pas. La référence à Murakami est exacte, c’est très poétique comme style.
Cette lecture compte pour le challenge Littérature de l’imaginaire.
Vampires d’une nuit de printemps par Lia Vilorë
Editions du Petit Caveau
Collection Sang neuf
244 pages
Paru en 2012
Quatrième de couv’ :
Cher journal,
Désormais, mon nom est Fáil, Lía Fáil, et je suis un vampire.
Sans déconner ?
Punaise de pouvoir idiot, et tu réponds à l’écrit en prime !
Ben, depuis le temps, je sais que tu ne sais pas t’empêcher d’écrire tes tracas alors…
Ouais… pas faux…
Alors, vas-y, raconte…
En décembre dernier, je suis devenue un vrai vampire du genre « Kit complet sans les petits inconvénients ». Avec le sexy garde-du-corps écossais en prime.
Tu vas en faire des envieuses !
Ouais… surtout qu’à l’heure qu’il est, c’est le seul à ne pas vouloir ma tête pour un crime que je n’ai pas commis !
Qui est ?
Toute ma nouvelle famille m’accuse d’avoir assassiné notre Maître, celui qui m’a créée. Mais je te jure : j’ai rien fait !
Ça me rappelle quelque chose…
M’en parle pas !
Mon avis :
L’humour décalé y a que ça de vrai pour se détendre. Après un pavé (Oraisons) et un bouquin limite dépressif (Diabolus in musica) j’avais envie d’un truc léger, qui mette le sourire et se lise tout seul sans prise de tête, tous ces défis ont été remportés haut la main par ce bouquin.
J’ai déjà lu la plume de Lia Vilorë dans une anthologie de cette même maison d’édition « Or & sang » avec la nouvelle « Le sang du soleil« , je me garde les autres références sous le coude, j’aime énormément son style.
Lia Fail est la nouvelle et 13ème vampire du Convent Orfhlaith dirigé par Maximilian. Transformée après un accident de bus, elle est emmenée à Los Angeles où vivent ses nouveaux compagnons. Malheureusement pour elle, son nom et son statut réveille un mauvais souvenir pour quelques uns des vampires et un piège va être fomenté pour son élimination.
J’ai beaucoup aimé la mythologie installée par l’auteure, les vampires s’appellent des Eternels et les humains sont des Mortels, pas de toute puissance du prédateur et de sa proie. Leur façon de procéder pour se nourrir de sang est sympathique. On retrouve beaucoup de références cinématographiques comme celtiques, et chacun des vampires a un don plus ou moins dangereux. Celui de Lia est de faire parler et entendre aux autres les objets qui l’entourent ce qui se révèle bien pratique à de nombreuses reprises.
Mon bémol sera pour la quatrième de couv’ qui relate une scène qui n’arrive pas avant plus de 110 pages, elle aurait pu être un peu plus évasive pour le coup mais l’enquête en elle-même est bien cocasse avec les « témoins trouvés ».
Dans l’ensemble j’ai bien souri tout au long de ma lecture et rigolé une fois, je ne comprends pas trop ceux qui ont taxé ce livre de lourd à cause de l’humour étant donné que la quatrième montrait bien ce à quoi on devait s’attendre. Bref, ce livre est chouette si vous voulez vous amuser après une dure journée ou des lectures plus complexes.
Ce livre compte pour le challenge de la Littérature de l’imaginaire.
Bonne lecture
Diabolus in musica par Céline Rosenheim
Editions du Chat Noir
Collection Griffe sombre
152 pages
Paru en 2015
Quatrième de couv’ :
Yann est un être solitaire pour qui seule la musique compte, ses projets Sjel et Totentanz représentent tout son univers. Si sa timidité et son esprit rêveur ont toujours suscité l’incompréhension et le rejet, le jeune homme sait aussi que ce caractère a forgé sa créativité. Aujourd’hui, alors que les ombres menacent, sa différence pourrait être un don encore plus précieux, bien au-delà de son talent musical, car Yann perçoit une présence qui plane autour de la scène black metal, une aura maléfique qui pourrait bien anéantir l’inspiration et la vie des musiciens. J’ai toujours préféré le mode mineur, plus mélancolique. On dit qu’il est le mode de la nostalgie et c’est une humeur qui me correspond. Je voudrais commencer mon récit par une note de musique et je crois que ce livre s’écrira en sol mineur.
Mon avis :
Yann est guitariste dans un groupe de Black Metal atmosphérique médiéval (en quelques mots, j’ai perdu tous ceux qui ne sont pas branchés Métal je parie ^^) nommé Totentanz. Bon, je ne suis pas très fan de ce genre non plus surtout qu’il crache pas mal sur les « vendus » (ceux qui sont bien connus tels Immortal, Dimmu Borgir etc…si vous allez sur Youtube je vous garantis quelques cauchemars ^^) et vénère les petits groupes underground. Ces groupes dans le récit sont une création de l’auteure avec une rivalité entre Totentanz et Peccatum.
Entre les forêts d’Alsace et les Catacombes parisiennes, on suit notre héros solitaire tentant de protéger les membres de son groupe contre des créatures infernales, sa découverte du coupable et l’utilisation de son don d’Empfand.
J’ai eu beaucoup de mal au début à entrer dans l’histoire que j’ai trouvé plutôt hermétique, je n’ai pas de connaissance musicale alors que c’est la vie de Yann et tout tourne autour dans cette histoire. Le ton est plutôt mélancolique. J’ai finalement plus apprécié à partir de l’agression de Nyx où le récit a décollé enfin et où l’action a commencé.
J’avais pris ce livre tout court espérant me rattraper après mon gros pavé d’Oraisons, et ben non, c’est plutôt dense et j’ai bien trainé une semaine avec. Je n’avais jamais entendu parler d’Empfand donc la mythologie est plutôt pas mal mais ce fut une lecture plutôt moyenne au départ sans être désagréable, je n’ai pas été plus touchée que ça finalement. J’ai un autre livre de l’auteure dans ma PAL, à voir.
Ce livre compte pour le Challenge de la Littérature de l’imaginaire.
Bonne lecture
Charley Davidson, T7 : Sept tombes et pas de corps par Darynda Jones
Editions Milady
Collection Bit-Lit
476 pages
Paru en août 2015
Quatrième de couv’ :