Fantastique, Fantasy, Lectures "La tête dans les étoiles", Science Fiction

Âme ténébreuse, Coeur lumineux par Collectif

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Editions du Chat noir

Collection Griffe sombre

297 pages

Paru en 2016

 

Quatrième de couv’ :

La romantic fantasy est une variation autour de la fantasy, à travers des histoires plus féminines et poétiques. Ce sous-genre est apparu grâce à de grandes dames de l’imaginaire pour qui le féminisme était une valeur importante, pour ne pas dire un combat.
Des écrivains d’aujourd’hui rendent hommage à ces auteurs d’hier, en redonnant vie à des héroïnes fortes et passionnées. Suivez-les sur les rivages d’Avalon, mais aussi dans nos rues familières ou vers des mondes encore inconnus… Embrassez les ténèbres pour renaître dans la lumière !

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Fantastique, Lectures "La tête dans les étoiles"

Bal masqué par Collectif

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Editions du Chat noir

 

Collection Griffe sombre

 

405 pages

 

Paru en avril 2017

 

Quatrième de couv’ :

Au premier temps de la valse, tournoient les étoffes chamarrées. Sous les lueurs vacillantes des chandeliers, les fantômes de la piste attirent les œillades des convives anonymes. Intrigues et complots. Retenue ou décadence. Séduction romantique ou convoitise charnelle. Les loups sur nos visages révèlent ou dissimulent les monstres de nos âmes. Dénudé de votre écorce, venez… Entrez dans la danse de ce perpétuel bal masqué.

Auteurs : Estelle Faye, Maude Elyther, Marianne Stern, Elie Darco, Emmanuelle Nuncq, Dee L. Aniballe, Cécile Duquenne, Claire Stassin, Lucie G. Matteoldi, Clémence Godefroy, Céline Chevet, Vincent Tassy, Pascaline Nolot, Fabien Clavel, Pauline Sidre, Mélanie Fazi.

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Fantastique, Lectures "La tête dans les étoiles"

Légendes abyssales par Collectif

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Editions Mythologica (fermée)

pages

Paru en 2016

Quatrième de couv’ :

Les légendes abyssales ont de tout temps intrigué et inquiété les Hommes. Qu’ils s’agisse des abysses marines, spatiales, mentales, retrouvez à travers ces treize récits, chacune de ces abysses littéraires, tantôt étonnantes, tantôt inquiétantes…

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Fantastique, Lectures "La tête dans les étoiles"

Vampire malgré lui par Collectif

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Editions du Petit caveau

Collection Sang de brume

243 pages

Paru en 2012

Quatrième de couv’ :

Il est grand et fort, musclé à souhait. Sa beauté fait rêver, son regard ténébreux envoûte chaque femme qui le croise. Il dicte ses propres lois, règne dans l’ombre sur le monde. Il fascine autant qu’il effraie ; on redoute de croiser sa route par une nuit sans lune. Le vampire veille en secret sur le monde des mortels, séduit les masses, inflige la terreur et… Stop.

On rembobine et on recommence. Des vampires à cette image, c’est ennuyant, n’est-ce pas ? Ils ne sont pas tous des héros, des créatures dotées d’une puissance sans limite, ils ont aussi des peurs, des tics, des phobies, des faiblesses. Après tout, ils ont été humains, avant de renaître. Ces vampires malgré eux, ces antihéros, on les oublie bien trop souvent…

Alors aujourd’hui, douze auteurs ont décidé de les mettre sous les feux de la rampe !

 

Mon avis :

Les vampires j’adore ça, en version antihéros ? Pourquoi pas, j’ai tenté l’aventure avec un recueil de nouvelles et…ben j’en ressors plutôt mitigée…Présentation :

J’ai adoré :

Noblesse d’âme par Lydie Blaizot, la grand-mère, Cunégonde, elle déchire tout (malgré son nom à coucher dehors la pauvre ^^), j’ai bien rigolé.

Neverland par Henri Bé, un vampirisme d’un genre particulier sur des enfants ayant bénéficié d’un traitement expérimental alors qu’ils étaient en phase terminale, dérangeant brrr.

Les Naömis par Jean Vigne, récit sur le mythe d’une peuplade amazonienne composée d’enfants étranges et de chauve-souris vampires…un écrivain dont j’ai beaucoup aimé sa trilogie Néachronical, encore un beau récit à son actif.

Pétrus par David Osmay, le vampire est…un chat et on est dans sa tête, c’est lui qui raconte l’histoire, adorant ces petites bêtes je ne pouvais qu’aimer !

Sympa :

Comme un coeur qui bat par Tepthida Hay qui est dans un univers Steampunk, pauvre Nathaniel en proie à de drôle de pulsions violentes et un aspect repoussant ses contemporains.

Cuttle Feesh par Alice B. Griffin, un récit type science-fiction avec plusieurs sortes d’espèces vivantes, de différentes planètes, notre vampire à l’esthétique d’une pieuvre capable de se transformer en humain.

Les dents de Kitty par Patrice Verry, on suit Kitty de son enfance à ses 20 ans environ, qui a une particularité, des canines pointues…récit sur…la folie !

Mademoiselle Edwarda par Vincent Tassy, originalité du héros malgré lui (malgré elle), transsexuel attendant son opération pour être enfin une femme complète, mauvaise rencontre, opération qui foire, fuite, violence, désespoir, on ressent le mal-être d’Edwarda.

Bof :

Si tous les rois de Terre par Olivier Boile, un récit à l’époque napoléonienne où tous les proches de Napoléon et l’empereur lui-même sont des vampires expliquant sa soif de batailles…un style où je n’ai malheureusement pas accroché, mes souvenirs sont très flous à peine quelques jours après lecture, mauvais signe.

Dis-moi qui tu manges par Malaïka Macumi, un vampire allergique obligé de chasser dans les magasins bios avec de bons gros clichés des clients…un final inattendu mais qui aurait mérité d’être plus exploité peut-être.

Déchéance par Patrice Mora, récit post-apocalyptique, héros en mode survie éradiquant un peu tout sur son passage dans un bunker rempli de zombies et de militaires, ça dézingue pas mal, pas mon truc !

J’ai abandonné :

Chapitre Premier (Histoires de Vampires) par Jean-Paul Raymond, je n’ai pas accroché au héros totalement lâche au niveau de la vie réelle, vivant dans ses écrits et le monde peut crever sans souci (l’anti-héros parfait donc mais…pas mon truc à ce point).

En bref, une lecture vraiment 50/50 entre l’excellent à moyen et du bof à l’abandon car héros trop antipathique. Même si les recueils sont rarement chouettes de bout en bout (il en faut pour tous les goûts), c’est un bon moyen d’avoir un aperçu du style d’un auteur, de cette façon j’ai découvert Léa Silhol, Charlotte Bousquet, Estelle Faye, Sire Cédric et Samantha Bailly (j’en oublie forcément).

Ce livre compte pour le Challenge de l’imaginaire

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Bonne lecture !

 

Lectures "La tête dans les étoiles", Science Fiction

Montres enchantées par Collectif (en LC)

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Editions du Chat Noir

Collection Black Steam

395 pages

Paru en 2014

Quatrième de couv’ :

Indécis entre fuite et union, le temps est un amant insaisissable. Omniprésent, dès qu’on le regarde, il s’efface pourtant, déjà évanescent. Inlassablement, il permet croissance ou use jusqu’à l’extinction. L’être humain pourchasse depuis toujours ce dieu créateur et destructeur, en quête de son asservissement. Secondes, minutes, heures… L’esprit cartésien a beau le fractionner, il n’en demeure pas moins incontrôlable.
Et si la relecture de notre passé, de notre culture, ou encore du progrès scientifique nous en accordait la maîtrise, l’Homme saurait-il mieux gérer son temps ?
Plongez-vous sans perdre une minute dans cette anthologie et peut-être, parmi ses pages, percevrez-vous le tic-tac de ces montres enchantées.

Mon avis :

J’ai effectué cette lecture en commun avec Caroline et je peux dire, heureusement, parce qu’on s’est bien soutenue moralement, arrivées au premier week-end, nous commencions à craquer et étions prêtes à lâcher l’affaire…comme vous vous en doutez au ton de départ…ce ne fût malheureusement pas une réussite et je pense pouvoir parler pour deux pour le détail qui va suivre, à peu de chose près, on a eu le même ressenti, c’est parti :

Celles qui ont bien heureusement égayé notre lecture :

Da Svidaniya Rossia ! fût sans conteste ma favorite au point qu’un roman à la place de la nouvelle aurait été bienvenu (Caro me rejoint sur ce point), cette nouvelle reprend le mythe d’Anastasia Romanov et sa survie. Vient ensuite, Je reviendrai avec son remake de Terminator (ça m’y a fait penser en tout cas même si je n’ai pas vu le film). Derrière les engrenages fût très touchante, beaucoup d’émotion dans son final. L’agonie des aiguilles qui met en avant le courage d’une chercheuse face aux mensonges des autorités. Le cimetière des heures perdues et sa vengeance d’un autre âge qui s’abat sur les descendants d’une ville et pour finir, Malvina Malmoore qui revisite le vampirisme.

Celles plutôt pas mal mais manque un truc :

Et depuis, je compte les heures, une vengeance qui tourne mal, une nana bien chieuse qu’on aurait bien baffé, univers qui nous a paru un brin hermétique. Allergène, pas mal, revisite S. Holmes, Jack l’éventreur etc, j’ai plus aimé que Caro qui aurait souhaité plus, trop brouillon au final. Le toquant, là c’est l’inverse, j’ai moins aimé que Caro, l’amour entre humain et automate, une fin un brin sordide à mon goût. Pacte mécanique, se situe dans le même univers que le roman La nuit des coeurs froids en bien meilleur mais toujours ce souci du « je comprends pas tout dès qu’il y a de la mécanique flûte ».

La fin en « c’est quoi ce bordel, t’as compris ? Non ! Chiotte » :

Tourbillon aux Trois Ponts d’or, ça commençait bien, un meurtre en chambre close à résoudre mais…on n’a jamais compris le truc des poires, si quelqu’un l’a lu et pouvait nous expliquer, merci d’avance ^^. Au fil du temps, encore une thématique intéressante, la Nature qui reprend ses droits mais une fin encore trop hermétique…

Celles où ça a cassé :

Le club des érudits hallucinés, avec Gustave Eiffel en Guest Star s’il vous plait…mais non…des riches qui s’ennuient qui s’amusent avec la science mouais. Comment meurent les fantômes, une héroïne comme morte à l’intérieur (ok elle a ses raisons) fuyant les problèmes et d’une passivité bordel…met les doigts dans la prise chérie ça va te donner de l’énergie hein ^^. When time drives you insane, revisite le mythe d’Eurydice et Orphie mais j’ai eu énormément de mal avec le style et Caro idem. La mécamonstruosité de Mr Helpiquet, j’ai abandonné, n’en pouvant plu, big up à Caro qui s’est accrochée courageusement.

Je ne parle pas de The Pink Tea Time Club car je l’ai lu en intégrale et chroniqué Ici

En conclusion, on en a débattu à plusieurs reprises, le Steampunk n’est pas un genre adapté au format de nouvelle (selon nous en tout cas), à part quelques jolies surprises, la majorité nous a perdu ou ennuyé ou laissé perplexe, tant pis pour cette fois.

Groupe accompagnant la rédaction de ce billet : Epica

Chansons : Another me in Lack’ech ; Tides of time ; Presto (Vivaldi en plein concert de Métal yeah)

Bonne lecture

Lectures "Les pieds sur Terre", Société / Témoignage

Sorcières ! Le sombre grimoire du féminin par Julie Proust Tanguy

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Editions des Moutons électriques

Collection « La bibliothèques des miroirs »

248 pages

Paru en juin 2015

Quatrième de couv’ :

Autour du chaudron fumant, trois silhouettes s’activent : les sorcières font frémir à petit feu des mystères parsemés de poils de chat noir. Des cris d’horreur, des frissons enfantins et de sensuelles silhouettes féminines bouillonnent dans leur potion verdâtre. Leurs voix fredonnent des noms familiers : Baba Yaga, Morgane, Médée, Carrie, Esmé Ciredutemps…

Leur sabbat fait danser, depuis des siècles, une litanie de clichés : crapaud, balai, chapeau pointu… Mais qui sont ces envoûteuses dont les doigts crochus lacèrent la toile du temps ? Sont-elles les fiancées du Diable ou de simples révélatrices d’une sombre Histoire du féminin ?

Nécromanciennes redoutables, guérisseuses ignorées, doubles obscurs des fées, femmes fatales livrées au bûcher… Rejoignez-les dans ce grimoire moderne qui vous révèlera les lointaines origines et l’étrange destinée de vos sorcières bien-aimées !

Mon avis :

Cet ouvrage retrace l’Histoire de la misogynie à travers les siècles, car oui, qu’est-ce qu’une sorcière ?

Au départ, on parle de femmes savantes, herboristes, qui traitent les maux féminins, elles sont avant tout reconnues dans l’Antiquité comme étant des sages-femmes – gynécologues vs les hommes médecins, et se transmettent leur savoir de façon orale (l’écriture intervient beaucoup plus tard, manque d’éducation, argent, etc). Le problème prend naissance avec les « penseurs », il est gênant que des femmes puissent posséder un savoir supérieur, les potions à base de plantes (entre autre) finiront par leur porter préjudices et le Moyen-âge finira d’enfoncer le clou avec l’Eglise qui ne fut pas qu’amour pour son prochain pour le coup ^^.

Nous voici donc lancé sur la piste des sorcières les plus réputées de l’Histoire de leur naissance à nos jours, avec différentes parties : Antiquité, Moyen-âge, du XVIe au XVIIIe siècle, le XIXe siècle, du XXe au XXIe siècle. Chaque partie est agrémentée de nombreuses illustrations, citations et références littéraires, musicales séries TV / Anime / Cinéma, bref un ouvrage extrêmement riche avec beaucoup d’annotations permettant d’aller plus loin si l’envie nous en dit.

Dans l’Antiquité, les femmes se transmettaient donc leur savoir de manière orale sur les plantes pour soulager les femmes (enfantement, avortement, mycose etc), les maux féminins étaient un monde inconnu des hommes et étaient même plutôt source de gêne mais la jalousie a fini par pointer son vilain nez, la femme doit restée à sa place d’inférieure : Circé, Hélène de Troie et Médée seront les figures emblématiques de cette féminité dangereuse et sournoise. Vous aimez Homère et Ovide ? Peut-être beaucoup moins après avoir lu quelques lignes…

« Si le magicien reste un personnage positif son double féminin devient menaçant avec un pouvoir qu’il faut étouffer ».

Le Moyen-âge et les femmes avec leur grande amie l’Eglise : La femme a été créée en second lieu à partir d’une côte d’Adam, être inférieur « elle se doit d’être soumise », étymologie fe-mina = moindre par la foi, un concile à Mâcon aura lieu en 581 pour savoir si les femmes font parties de l’humanité (tout un programme…). Ayant provoqué le péché originel, elle n’est pas digne de confiance et se retrouve reléguée au même rang que les bêtes. L’Eglise met l’accent sur l’impureté féminine et sa stupidité « l’âme d’une petite fille naît 40 jours plus tard qu’un garçon », « être chétif et défectueux », bavarde, perfide etc, merci Saint Thomas et Martin Luther.

Le grain de sucre sur la chouquette comme dirait Princesse Soso vient de Bernard de Clairvaux « femme = sachet pour retenir la semence parfaite de l’époux », on l’embrasserait presque.

La femme séduit donc elle est l’instrument du Diable pour pervertir l’âme masculine. Naît la Fée médiévale octroyant dons et malédictions, Morgane étant la plus connue. On retiendra également comme figure emblématique de cette époque Hildegarde de Bingen, religieuse très savante et herboriste. Jeanne d’Arc aurait-elle été brûlée si elle n’avait pas pris les armes comme un homme ? Bonne question.

1215, création de l’Inquisition et de ses interrogatoires musclés aux tortures plus créatives les unes que les autres, toutes les femmes passées entre les mains des bourreaux ont bien sûr avoué être en cheville avec le Diable, participé à des Sabbats, la délations à cette époque fut une véritable épidémie mais l’époque où le bûcher a le plus flambé est…le XVIe, là j’ai appris un truc.

Au XVIe siècle donc, la sorcière est l’archétype de la rebelle qualifiée de « putain du Diable » ; un petit détour à Salem et son hystérie collective bien inspirante pour divers supports (musique, littérature, cinéma) :

Lords of Salem de Rob Zombie

L’ombre des contes : une femme bien = passive, dévouée, soumise vs la sorcière = femme déterminée, ambitieuse, active (met en oeuvre les moyens pour atteindre son but). Baba Yaga est la seule sorcière qui retire son épingle du jeu, bonne ou mauvaise selon le contexte.

XIXe siècle ou la libération : Les écrivains portent un regard critique sur le Moyen-Âge et déboulonne le mythe de la sorcière grâce à la perte des croyances, accusant la bêtise par exemple : femme « trop belle » se refusant à un homme qui pour se venger l’accuse de sorcellerie. Lilith fait son grand retour sous différentes formes, Faust et les oeuvres qu’il inspire. Même s’il y a toujours un relent misogyne, il n’y aura plus l’étiquette de sorcière accolé à la femme. Jules Michelet écrira « Sorcière » offrant une rédemption littéraire fracassante.

XXe et XXIe siècle : Avènement de la sorcière en bonne épouse (Ma sorcière bien-aimée), guide dans l’apprentissage (Mary Poppins) ou victime qui devient vengeresse (Carrie de Stephen King). Création de la Wicca, religion féministe mais qui inclut l’homme pour le libérer de « processus mentaux nocifs ». Plusieurs pages dédiées à l’oeuvre de Terry Pratchett et ses sorcières loufoques.

En bref, j’ai beaucoup apprécié ce livre contenant pas mal de références littéraires comme cinématographiques sur les sorcières tout en me donnant un cours passionnant sur les exactions commises sur les femmes à travers les siècles (la galerie photo sur les instruments de torture fait froid dans le dos), rien que pour piocher des idées lectures ou autre forme culturelle, il vaut le détour.

Bonne lecture !

Fantastique, Lectures "La tête dans les étoiles"

Contes du Monde par Collectif

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Editions du Riez

214 pages

Paru en 2012

Recueil de nouvelles :

– Cyril Carau (L’Oiseau Roi & le Lion Magicien)
– Céline Guillaume (Viva Amor)
– Yves Crouzet (L’Echine du Monde)
– Vincent Milhou (Vie & mort du Soleil)
– Ambre Dubois (La fille aux clous)
– Christophe Nicolas (Coccinelle)
– Nico Bally (L’histoire du chanteur mélancolique & de Jacques le dresseur de Feux Follets)
– Charlotte Bousquet (Nach dem Krieg)
– Gabriel Feraud (les Cinq Génies)
– Maëlig Duval (L’aquarium de Jules)
– Andoryss Mel (Miroir Lune)
– Sandrine Scardigli (Tsigana – la Ballade de Katerina)
– Pierre Brulhet (Le Long Puits)
– Olivier Boile (Vassilissa & le cavalier de l’aube)
– Elisa Dalmasso (Des vacances si excitantes)

Mon avis :

Un recueil est toujours une découverte de nouvelles plumes ou la redécouverte de valeurs sûres et c’est de nouveau le cas ici.

Les contes ont tous une morale bien que pas toujours joyeuse, la liberté, l’amour plus fort que tout, l’écologie, histoires tantôt joyeuses et légères, tantôt dramatiques ou horrifiantes, je ne présenterai que quelques textes :

Alors pour les valeurs sûres, il y a Ambre Dubois qui nous embarque dans une histoire vaudou avec une petite fille malsaine, c’est une auteure que je suis de près je ne vous conseillerai jamais assez de lire sa série en quatre volumes Les Soupirs de Londres disponible aux Editions du Petit Caveau, elle a une plume délicate avec des vampires dans le style gothique romantique comme j’aime. Vous trouverez sa nouvelle série en cours Les Damnés de Dana aux Editions du Chat Noir, deux tomes disponibles. Je n’ai pas encore lu de roman de Charlotte Bousquet mais quelques nouvelles et j’adhère à son style également, dans ce recueil, elle nous emmène dans une nouvelle très sombre avec un final absolument tragique dans l’Allemagne ravagée juste après la Seconde Guerre Mondiale et je n’ai qu’une envie, me procurer son roman Là où tombent les Anges, féministe pendant la Guerre (la première il me semble). J’attends également avec impatience son tome 2 de l’Archipel des Numinées qui me parviendra avec le fameux « Jadis », projet Ulule de cet été.

Pour les petits nouveaux qui m’ont séduite, il y a Gabriel Feraud qui maitrise le conte à la Sheherazade à la perfection avec trois récits imbriqués les uns dans les autres, je me suis crue dans les Mille et une nuits sans souci, je ne peux que vous conseiller de le lire. Christophe Nicolas mêle des petites touches du Petit Prince de St Exupéry à son histoire qui est très poignante.

Entre magie et récits contemporains, il y a de tout pour rêver ou pleurer et en plus, avec l’achat de ce recueil, 3€ sont reversés à l’association Bibliothèques sans frontières, de quoi faire une bonne action tout en se faisant plaisir.

Bonne lecture