« Un an et cinq jours après que j’ai posé mon pied sur le sol sauvage de l’Irlande, le Sinsar Dubh a gagné. Il lui a suffi d’attendre l’instant où j’aurais la folie de me croire assez forte pour franchir la ligne rouge… »
Alors que la Terre a plongé dans le chaos,le Sinsar Dubh, un livre maléfique doué de conscience, a pris possession du corps de Mac, et rien ne pourra l’arrêter dans sa quête de pouvoir.
Le seul espoir pour rétablir l’ordre est de recourir au Chant-qui-forme, une mélodie oubliée depuis longtemps. Pour cela, sidhe-seers, clan des Neuf, Seelies et Unseelies devront former des alliances improbables et faire des choix déchirants.
Détruire le Livre ne se fera pas sans sacrifices. Et dans cette bataille pour l’âme de Mac, chaque décision aura un prix.
451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s’enflamme et se consume. Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif. Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d’un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l’imaginaire au profit d’un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé.
Mon avis :
Je fais ma rentrée avec un classique de la SF, c’était chiant à lire mais sinon j’imagine que ce ne serait pas un classique, au moins ma culture G s’en retrouve grandie :
De quoi ça cause ?
On est dans le futur américain imaginé par l’auteur, un futur où la culture et surtout les livres sont interdits car ça fait réfléchir puis agir les gens de façon potentiellement dangereuse, ça crée des divisions qui peuvent créer des guerres, bref, le gouvernement souhaite la tranquillité durable et opte pour l’option Stop la culture, tous devant la TV. Les livres sont donc strictement interdits et ceux qui sont trouvés sont immédiatement brûlés par les pompiers. D’ailleurs, on va en suivre un de pompier, Montag, qui fait ce métier pour suivre les traces des hommes de sa famille et il en est fier.
Suite à sa rencontre avec Clarisse, une jeune femme fantasque qui pose des questions (truc de fou dans ce monde tu l’auras compris), Montag commence à cogiter…et c’est pas bon ça de cogiter, ça donne envie de poser des questions, de se cultiver…d’ouvrir des livres qui pourraient donner encore plus de questions à se poser, vlà le mal de tête qui se profile. La hiérarchie commence à soupçonner et surveiller Montag, à faire des allusions pour le remettre dans le droit chemin, lui enjoint de se débarrasser d’un potentiel livre ni vu ni connu dans les flammes et on fermera les yeux. Pression du gars qui va pêter un câble, de sa femme tellement transparente qu’on se demande à quoi elle sert et elle aussi vu que son passe-temps s’est s’abrutir sans fin avec des images, de la musique et des pilules….
Du livre au film :
Sur Netflix j’ai regardé l’adaptation VO de Fahrenheit 451 de 1966. Bon, faut pas être très regardant sur la qualité c’est que ça date et les effets spéciaux sont super moches pour nous mais pour l’époque ça devait être cool ^^ Mais est-ce fidèle au livre au moins ? Cette question étant la seule valable au final. Plutôt, il y a bien quelques changements mais comme on n’a pas accès au mental de Montag faut bien trouver des astuces pour permettre au spectateur de suivre les tenants et les aboutissants des risques pris par le héros. Si vous être curieux vous pouvez y jeter un oeil mais je l’ai trouvé perso aussi soporifique que le bouquin ^
Un récit tout de même moderne :
Penchons-nous un peu sur le fond si vous le voulez bien. Bien qu’elle ait été écrite dans les années 1950, on ne peut qu’être bluffé par la modernité des messages glissés dans cette dystopie. Au XXIè siècle, on en est toujours à cette fameuse « guerre » entre la culture littéraire vs les écrans prophétisée par Bradbury, à gémir de désespoir devant cette jeunesse qui ne lit plus ou soit-disant, à vénérer l’objet papier quitte à le collectionner tels des toxicos pour sniffer nos bibliothèques en cas de crise de manque, hum je m’égare…bref on sent l’inquiétude de l’auteur face au plaisir facile offert par les écrans, abrutissant les masses et créant des sujets manipulables à l’envi car sans instruction pas de révolution en cas de gouvernement qui foulerait au pied des acquis sociaux comme ar exemple en grevant les budgets aux pôles les plus importants type santé, éducation, hein ? Quoi ? Je m’égare encore…
En bref :
Ouais le message est encore et toujours d’actualité, faudrait peut-être même en pleurer je ne sais pas…de poésie du style je n’ai point vu et purée que c’est rébarbatif, il n’a pas volé sa mention de « classique de la littérature » ^^ bref, il me reste à lire Le meilleur des mondes et 1984 pour avoir ma base culturelle en SF mais j’ai l’impression que ça va être dans la douleur, heureusement qu’ils sont petits ^^
Lors du commerce triangulaire, quand une femme tombait enceinte sur un vaisseau négrier, elle était jetée à l’eau. Mais en fait, toutes ces femmes ne sont pas mortes. Certaines ont survécu, se sont transformées en sirènes et ont oublié cette histoire traumatique. Un jour, l’une d’entre elles, Yetu, va leur rappeler.
Je m’appelle Rex. Je suis un bon chien. Rex est un bon chien. C’est un biomorphe, un animal génétiquement modifié, armé de fusils-mitrailleurs de très gros calibre et doté d’une voix synthétique créée pour instiller la peur. Avec Dragon, Miel et Abeilles, son escouade d’assaut multiforme, il intervient sur des zones de combat où les humains ne peuvent se risquer. Rex est un bon chien. Il obéit aux ordres du Maître, qui lui désigne les ennemis. Et des ennemis, il y en a beaucoup. Mais qui sont-ils réellement? Se pourrait-il que le Maître outrepasse ses droits? Et si le Maître n’était plus là? Rex est un bon chien. Mais c’est surtout une arme de guerre hautement mortelle. Que se passerait-il s’il venait à se libérer de sa laisse?
Terre, début du XXIe siècle. Un signal musical d’origine inconnue a été capté par une station de scientifiques. Commanditée par les Jésuites, une mission dirigée par le jeune Emilio Sandoz, tout à la fois prêtre et linguiste de haut niveau, part dans l’espace à la recherche des extraterrestres. Tous se préparent à affronter la mort et la solitude, mais la catastrophe qui les attend va bien au-delà de ce qu’ils redoutaient. Rome, 2059. Enfin de retour sur Terre, Emilio Sandoz — unique survivant de l’expédition — est traduit devant un tribunal chargé de sonder son âme et de le punir pour les horribles crimes dont on l’accuse. Cet homme, transformé par son expérience, aurait-il été abandonné par Dieu ?
Terre, début du XXIe siècle. Un signal musical d’origine inconnue a été capté par une station de scientifiques. Commanditée par les Jésuites, une mission dirigée par le jeune Emilio Sandoz, tout à la fois prêtre et linguiste de haut niveau, part dans l’espace à la recherche des extraterrestres.
Tous se préparent à affronter la mort et la solitude, mais la catastrophe qui les attend va bien au-delà de ce qu’ils redoutaient. Rome, 2059. Enfin de retour sur Terre, Emilio Sandoz — unique survivant de l’expédition — est traduit devant un tribunal chargé de sonder son âme et de le punir pour les horribles crimes dont on l’accuse. Cet homme, transformé par son expérience, aurait-il été abandonné par Dieu ?
Masha est une jeune photographe russe en reportage à Paris. Oppressée par une sensation de malaise provoquée par des cauchemars et des trous de mémoire inexplicables, elle décide de rentrer en Russie, malgré les mises en garde d’un collègue : il se préparerait des événements préoccupants à Moscou. Alors qu’elle entame son périple de retour, elle se métamorphose en clochard atteint de pneumonie… Yasha, petit garçon victime d’un traumatisme crânien après une chute dans un parc d’attraction moscovite, se retrouve admis dans un étrange hôpital peuplé de créatures inquiétantes tout droit sorties du folklore russe… Joseph, joueur de cartes et tricheur professionnel russe, est emprisonné en Italie et décide de s’évader pour regagner la Russie. Au cours de cette évasion, il se transforme subitement en araignée avant de grimper à bord d’un paquebot qui le ramènera à bon port. À peine débarqué, il constate que le pays est plongé dans un profond sommeil… Quels liens unissent ces trois personnages égarés entre deux mondes qui se font écho, et parviendront-ils à se rejoindre dans ce labyrinthe de l’irrationnel ?
Dans un futur lointain, les humains sont connectés via des implants à un réseau commun. Ensemble, ils forment un organisme unique, le « Vivant ». La mort n’y existe pas : dès qu’un individu est « mis sur pause », son code génétique renaît dans un nouveau corps. Le nombre d’humains est constant – trois milliards.
Le Vivant vacille sur ses bases lorsque l’impensable survient : un homme naît. Il est sans code, sans patrimoine, il n’est la réincarnation de personne. On l’appelle Zéro. Placé sous étroite surveillance, il devra trouver des réponses sur son identité dans un monde réputé parfait…
Maxime, sept ans, vit avec sa soeur et leur père à Moscou. Bientôt des transformations déconcertantes s’opèrent chez le petit garçon. De quel hôte est-il devenu la proie? Les « histoires inquiétantes » de ce recueil font évoluer des personnages poignants dans une Russie contemporaine sombre et absurde. Ici, un employé de bureau développe des sentiments troubles pour une denrée moisissant au fond d’un réfrigérateur. Là, un dresseur de chiens se réveille dans un train à côté d’une femme qu’il n’a jamais vue mais dit être son épouse, et qu’il devra apprendre à aimer… D’une plume extraordinairement poétique, « Je suis la reine » brouille les frontières entre réel et imaginaire et offre une représentation saisissante de la folie et de l’horreur quotidiennes.