Almenarc’h.
Un vent violent balaye la scène. Assombrissant le ciel. Troublant les eaux du lac. L’Imprenable, forte d’un règne millénaire, vacille, sous la menace d’un simple silence. …peron de roche, fière citadelle, toi dont le nom est porté comme une légende aux confins du monde, pourquoi trembles-tu ? Craindrais-tu les ambitions fragiles de quelques mortels ? Cataxak, l’Ètranger ? Ulnhor, le roi déchu ? Roch, le gardien au cœur rongé par la colère ? Non, plus encore que tout autre nom, Almenarc’h craint le dernier de ses fils. Erkan. Guerrier maudit. Honni. Banni. Eh bien tremble, belle endormie. Car la main aveugle qui guide ce malheureux, elle, n’ignore rien du secret de tes entrailles.
Mon avis :
Une nouvelle lecture commune effectuée cette fois-ci avec Adlyn du blog Livres & petits papiers pendant la semaine passée. La petite coquine m’avait fichu 15 chapitres dans la vue le week-end dernier tellement « c’est trop bien » mais je l’ai rattrapé dans la semaine ^^ et on l’a terminé dimanche 1er mai.
Déjà, chaque chapitre détermine un point de vue différent et il y a plein de personnages, d’ailleurs on était toutes les deux un peu perdues les 3 premiers chapitres jusqu’à ce qu’on se rende compte que les titres des chapitres présentaient le personnage qu’on suivait, à partir de là, tout à été plus simple.
Le vieux roi Ulnhor et le conseiller Cataxak ont un petit humour qui m’a bien plus. Roch c’est le guerrier dans toute sa splendeur, les muscles sans la tête, il nous a un peu déçu d’ailleurs, Milena la reine fait un rapide passage pareil pour Siham la guérisseuse. Les femmes ne sont clairement pas représentées sauf…avec Awana mystérieuse femme aux cheveux d’argent, guerrière, qui à l’air de tout savoir sur le passé et l’avenir mais délivre sa science au compte gouttes. Telleran le vieux Sage-guerrier maitrisant deux éléments, un langage vachement ancien, on a eu du mal avec lui aussi. Alkar, le roi égocentrique, cruel et pleutre à souhait, t’as qu’une envie qu’il claque ^^ et bien sûr….Erkan, la pièce maitresse du récit, baladé dans le monde, totalement amnésique, endurant les épreuves les unes après les autres.
L’Exil est le premier volume de la trilogie Les Kerns de l’oubli et on a trouvé que c’est un tome de présentation, tout se met en place mais on n’a pas vraiment de réponse à la fin, on commence à entrevoir quelques fils, plusieurs personnages cités ci-dessus ont trépassé à la fin ^^donc faut voir pour la suite. On y trouve : Conflit entre dieux, réincarnation, magie, vampirisme particulier, tout ça avec des chapitres courts qui font que la lecture avance assez vite. Je vais essayer de lire le tome 2 d’ici début juillet, je sens que si je laisse trop de temps passer j’aurai du mal à raccrocher les wagons.
Ce livre compte pour le Challenge de la Littérature de l’imaginaire
Bonne lecture