Fantastique, Lectures "La tête dans les étoiles"

Le livre perdu des sortilèges, T3 : Le noeud de la sorcière par Déborah Harkness

livre-le-noeud-de-la-sorciere-1935-3

Editions Orbit

573 pages

Paru en 2014

Quatrième de couv’ :

Après un séjour en 1590, Diana Bishop et Matthew Clairmont reviennent dans le présent pour affronter d’anciens ennemis et de nouveaux dangers. Dans le domaine ancestral des Clairmont à Sept-Tours, la sorcière et le vampire vont retrouver presque tous les protagonistes du Livre perdu des sortilèges – à une exception près. Une terrible menace pèse sur leur avenir, et elle ne se dissipera que s’ils parviennent à récupérer les pages manquantes de l’Ashmole 782. Mais ils ne sont pas les seuls engagés dans cette quête et le temps presse, car la grossesse de Diana arrive à son terme. Des vieux châteaux en laboratoires universitaires, s’appuyant sur des savoirs séculaires aussi bien que sur les sciences modernes, depuis les collines de l’Auvergne jusqu’aux palais vénitiens, Diana et Matthew, décidés à protéger leur amour défendu coûte que coûte, finiront par découvrir le secret extraordinaire que les sorcières ont percé voilà des siècles et des siècles.

Mon avis :

J’ai fini une trilogie, bon point en ce début d’année, j’espère continuer comme ça, terminer ce que je commence sur 1 an ou 2 pour les trilogies, on verra bien.

Comme c’est un dernier tome je vais brosser un peu le tableau.

Diana est professeure d’Histoire à l’université d’Oxford, un jour qu’elle fait une recherche dans la bibliothèque universitaire, elle se retrouve avec un vieux grimoire ensorcelé entre les mains qui attire la convoitise de toutes les créatures. Elle rencontre Matthew et là commencent les ennuis. Une sorcière n’a pas à s’acoquiner avec un vampire, le Pacte ancien interdit le croisement entre les races, sans compter que Diana a tourné le dos à son héritage et est une sorcière incapable de jeter le moindre sort même le plus facile et courant. Dans le 2ème tome, Matthew et Diana voyagent dans le temps et atterrissent dans le Londres élisabéthain en 1590 (et aussi un petit tour en France et en Russie). Ils découvrent que Diana est une sorcière particulière dont les descendantes de ce type ont été exterminées par les sorciers, une fois ses pouvoirs acquis, retour à l’époque moderne. Et on arrive au tome 3.

2 ans se sont écoulés entre ma lecture du tome 2 et le dernier opus, tous les personnages étant en place mais ma mémoire défaillante, j’ai mis un temps certain à raccrocher les wagons pour me rappeler qui était qui et quoi. Diana est enceinte de jumeaux et le père est un vampire, ils se retrouvent donc avec un problème épineux sur les bras, si la Congrégation l’apprend, les enfants seront tués, à côté de ça, le premier fils de Matthew, Benjamin, veut la femme de son père pour la violer jusqu’à conception de son propre enfant (youhou). Bref, objectif de ce dernier opus, trouver les pages manquantes du manuscrit ensorcelé pour trouver l’origine des créatures et abroger le Pacte ancien mais aussi traquer Benjamin et l’éliminer.

Le style d’écriture est assez lent car il y a beaucoup de descriptions, j’ai souvenir d’avoir entendu des critiques comme quoi le livre leur était « tombé des mains ». Ayant fait des études littéraires (j’ai beaucoup aimé Zola par exemple) (Châteaubriand ? heu donnez moi une corde et un arbre plutôt ^^) et ayant commencé l’incursion dans l’imaginaire avec Tolkien et Anne Rice, je pense être le public visé par Déborah Harkness. Les critiques du « c’est trop lent » venaient plutôt des lecteurs YA et effectivement ce style les habitue à de l’action et des dialogues qui rendent le tout très dynamique, c’est un peu le grand écart niveau style littéraire.

On se retrouve en plein milieu universitaire dans les tomes 1 et 3, beaucoup d’Histoire, d’Histoire de l’alchimie, de la chimie et de la génétique sont présentés ce qui fait un bon gros pavé très littéraire, beaucoup d’explications sont données, on suit très bien mais il faut avouer que ça rallonge énormément entre 2 actions qui sont bien décortiquées également.

En bref, un milieu riche dans cette trilogie avec des personnages dont la psychologie est très fouillée, on apprend également beaucoup de choses de façon détournée sur notre Histoire et j’ai trouvé amusant que certains personnages célèbres soient en fait des démons, des sorciers ou des vampires. Une lecture que je recommande fortement à ceux qui ne sont pas contre une histoire qui pousse la description à l’extrême ^^

Bonne lecture !

14 réflexions au sujet de “Le livre perdu des sortilèges, T3 : Le noeud de la sorcière par Déborah Harkness”

  1. Alors cette série, c’est tout une histoire….Je l’achète le premier jour de leur sortie mais je n’ai lu que le premier tome!!! Il traine dans ma PAL, faut vraiment que je m’y mette, mais à chaque fois je repousse alors que je sais que je vais adorer….Ta chronique de fin de clap me donne envie aussi de m’ y mettre sérieusement!!!;)

    Aimé par 1 personne

  2. J’ai beaucoup aimé cette trilogie ! Comme toi, j’apprécie les univers riches et détaillés, et à aucun moment je n’ai ressenti de longueurs, au contraire, c’est un vrai plus pour s’immerger pleinement dans une histoire intéressante historiquement ! Deborah Harkness est une auteure que je suivrai de près, cette trilogie est sacrément réussie, et ses personnages attachants, avec une mention spéciale pour Gallowglass que j’aimerais beaucoup retrouver dans un autre roman de Mme Harkness 😉
    Merci pour cette chronique qui a fait remonter de très bons souvenirs 😉

    Aimé par 1 personne

Une petite bafouille ?