Lectures "La tête dans les étoiles", Science Fiction

Chiens de guerre par Adrian Tchaikovsky

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Editions Denoël

Collection Lunes d’encre

Ebook

Paru en 2019 (VO 2017)

 

Quatrième de couv’ :

Je m’appelle Rex. Je suis un bon chien.
Rex est un bon chien. C’est un biomorphe, un animal génétiquement modifié, armé de fusils-mitrailleurs de très gros calibre et doté d’une voix synthétique créée pour instiller la peur. Avec Dragon, Miel et Abeilles, son escouade d’assaut multiforme, il intervient sur des zones de combat où les humains ne peuvent se risquer.
Rex est un bon chien. Il obéit aux ordres du Maître, qui lui désigne les ennemis. Et des ennemis, il y en a beaucoup. Mais qui sont-ils réellement? Se pourrait-il que le Maître outrepasse ses droits? Et si le Maître n’était plus là?
Rex est un bon chien. Mais c’est surtout une arme de guerre hautement mortelle. Que se passerait-il s’il venait à se libérer de sa laisse?

Mon avis :

Le dernier livre que j’ai lu pour mon rattrapage de la rentrée littéraire 2019 est celui-ci qui m’avait tapé dans l’oeil avec sa 4ème de couverture :

  • L’intrigue :

L’action se situe en premier lieu dans le Campeche, au Mexique, région du Yucàtan. La société Redmark fait partie des boites qui ont investi dans la guerre via animaux biogénétiquement modifiés d’un nouveau genre, après l’échec des robots et le succès des chiens modifiés, la Redmark a une équipe de guerriers multiformes à la pointe de la technologie sous la direction du Maître, Jonas Murray. Rex est le chef de cette équipe, c’est un bon chien, il dirige Miel, Dragon et Abeilles et obéit lui-même au Maître.

Ellen Asanto arrive au camp pour le compte des investisseurs afin de voir ce qui est fait avec leur argent. Rex sent de drôle de choses avec cette femme qui se révèle rapidement être une espionne pour le compte de l’ONU enquêtant sur l’utilisation d’armes chimiques.

Une fois la guerre finie, que faire de ses êtres fabriqués/trafiqués qui ont une conscience, les détruire ? Les intégrer à la société ?

  • Les personnages :

Les soldats multiformes sont à mi-chemin entre androïdes, humains et animaux. Les chiens ont été un véritable succès et toutes les entreprises dans l’armement ont investi dans ce type de soldats. La société Redmark est la plus à la pointe et d’autres ADN animaux ont rejoint les rangs des expérimentations. Le stratège de guerre Jonas Murray est un humain qui dirige le groupe de Rex.

Rex est un biomorphe de chien, dressé sur 2 jambes il fait 2m40, ses épaules sont surmontées de fusils, le tout connecté à son cyber-cortex. Il est relié également électriquement à ses collègues pour répartir les ordres. Miel est son bras droit, c’est une ourse, encore plus gigantesque que lui quand elle se dresse sur ses pattes arrières. Elle est extrêmement connectée et améliorée au niveau de son cyber-cortex, elle pense même que les scientifiques qui l’ont amélioré ne se doutent pas une seconde de ses capacités, Miel est extrêmement intelligente et sera un soutien sans faille et une aide précieuse pour Rex. Dragon est un lézard qui a le rôle de sniper, il a la compétence de disparaitre dans le décor comme un caméléon et enfin, il y a Abeilles, une entité multiple, un essaim à la conscience unique qui est très efficace pour l’espionnage.

  • Les thématiques :

Hart est le programmateur et il déteste Jonas Murray qu’il appelle la Murène. Cette animosité était partagée, lors d’un réglage dans le camp de son équipe biogénétique, une interférence survient dévoilant les intentions réelles d’Ellen Asanto, sentant que cela allait déraper il a supprimé la hiérarchie de Rex et de son équipe leur octroyant la liberté.

Première thématique de ce roman, le libre-arbitre. Rex n’est pas habitué à faire des choix, il a besoin de son maître, qu’on lui dise qu’il est un bon chien, l’absence de hiérarchie le plonge dans une grande détresse, devoir faire des choix et affronter les conséquences en son propre nom a quelque chose d’effrayant, le questionnement sur les notions de Bien et de Mal, sur nos propres actes et par extension sur les soldats qui combattent pour un idéal d’autres, laissant la responsabilité de leurs actes sur leurs dirigeants.

Après la guerre, vient le procès pour tenter d’enfermer les criminels de guerre et sur ce qu’on fait de tous ces êtres modifiés une fois que celle-ci est terminée. Il faut légiférer pour donner des droits mais ils sont fabriqués pour la guerre alors comment les habiliter à la vie civile et pourront-ils s’y intégrer ? Les humains accepteront-ils de les côtoyer ?

La dernière grosse thématique, c’est sur la modification biogénétique, dans ce roman les animaux sont en première ligne mais vu le succès évident, il y a forcément un moment où les humains voudront potentiellement s’améliorer de cette façon, peut-être même est-ce déjà le cas…

En bref, un roman qui aborde plusieurs thématiques intéressantes et qui m’a plus même si j’ai trouvé la fin un peu longue à venir, le côté militaire n’est toujours pas mon truc ^^

D’autres avis chez : Le ChroniqueurApophisAelinelOrionShayaXapurOmbrebonesToutou,

Bonne lecture !

Lecture 20/48

17 réflexions au sujet de “Chiens de guerre par Adrian Tchaikovsky”

  1. Je n’aime pas trop les militaires, pardon lapsus, la SF militaire, mais lorsqu’elle est anti, cela correspond beaucoup mieux à mon teint.
    Je trouve que l’auteur a réussit à synthétiser pas mal de thématiques dans ce divertissement.

    (Attention tout de même, le toutou peut mordre si on l’appelle Toutou ;p)

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  2. L’aspect militaire est ce qui m’effraie dans ce texte. Je pense que je vais passer mon tour. Les quelques longueurs soulevées par d’autres critiques ne sont pas non plus pour me rassurer. Pourtant les thèmes sont sacrément intéressants… mais pas sur que ça suffise pour moi

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    1. Le côté militaire c’est au début et à la fin, c’est plus qu’on y retourne à la fin qui m’a gonflé parce que j’aime pas cet aspect, mais tout le reste est en dehors si ça peut t’aider 😁

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  3. je lis très peu de sf mais celui-ci, j’ai bien accroché. même si je craignais pour le récit vu qu’on se trouve dans la caboche d’un cabot. ça reste sympa à lire mais on l’oublie vite je pense

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Une petite bafouille ?