Fantasy, Lectures "La tête dans les étoiles"

#PLIB2019 : Le Dieu oiseau par Aurélie Wellenstein

th-2

Editions Scrinéo

Ebook

Paru en 2018

#ISBN:9782367405827

 

Quatrième de couv’ :

Une île. Dix clans. Tous les dix ans, une compétition détermine quel clan va dominer l’île pour la décennie à venir. Les perdants subiront la tradition du « banquet » : une journée d’orgie où les vainqueurs peuvent réduire en esclavage, tuer, violer, et même dévorer leurs adversaires. Il y a dix ans, Faolan, fils du chef de clan déchu, a assisté au massacre de sa famille. Sauvé par le fils du chef victorieux, Torok, il est depuis lors son esclave et doit subir ses fantaisies perverses. Sa seule perspective d’avenir est de participer à la compétition de « l’homme-oiseau », afin de renverser l’équilibre des pouvoirs en place et de se venger. Qui du maître ou de l’esclave va remporter la bataille ? Quel enjeu pour les habitants de l’île ? Quel est le prix à payer pour la victoire ?

Mon avis :

Ce livre a été ouvert dans le cadre du PLIB2019, Aurélie Wellenstein est également une autrice très plébiscitée sur la blogosphère que je n’avais encore jamais lu. Certains romans d’Aurélie m’intriguaient et c’est avec Le Dieu oiseau sélectionné pour le PLIB que j’ai démarré ma découverte de son monde :

  • L’intrigue :

Dans un monde ultra-violent, on rencontre Faolan, esclave et souffre-douleur de Torok du clan du Bras de fer. Dans une semaine auront lieu les sélectifs pour déterminer quel clan dominera tous les autres pour les 10 ans à venir. Torok est certain qu’il sera le champion du Bras de fer et promet depuis 10 ans à Faolan d’en faire son sacrifice, autant dire que l’esclave est déterminé à renverser la vapeur et souhaite stopper cette tradition barbare du banquet qui consiste à dévorer les guerriers adversaires. Les dieux seront-ils favorables ?

  • Le monde & les personnages :

Dans ce monde, Aurélie Wellenstein utilise la culture et les croyances du peuple aztèque on retrouve tout cela dans les sacrifices humains notamment quand les champions de clan doivent arracher le coeur de leur sacrifice encore battant et le manger, les noms des dieux comme la déesse-lune Coyaulxauhqui, la calendrier avec les Nemontemi ou « jours sans vie » qui durent 5 jours en fin d’année et où l’utilisation du feu est strictement interdite en souvenir des ténèbres du début du monde.

Faolan est un jeune homme qui a vu sa famille massacrée lors des derniers sélectifs quand le banquet s’est déroulé dans son clan de la Horgne. Sa mère violée, son père tourné à la broche avant d’être dévoré, Faolan ne doit la vie qu’à Torok, 11 ans à l’époque, qui l’a réclamé comme esclave à cause de ses yeux clairs. Il lui doit la vie mais une vie passée dans la souffrance physique autant que psychologique, pour se protéger Faolan se renferme de plus en plus profondément en lui-même pour ne plus ressentir et fonctionner en pilote automatique, mais ses sentiments pour son bourreau sont assez ambivalents, il n’a que lui depuis 10 ans, Torok est son monde et Faolan a besoin d’attention comme n’importe quel être humain. Torok, lui, est un jeune homme fort, très sportif, qui s’entraine depuis 10 ans pour remporter la Quête de l’homme-oiseau. Il ne s’épanouit que dans la destruction et de l’anéantissement de l’autre, il a un immense talent dans le tatouage où il fait des dessins à couper le souffle.

Il y a d’autres personnages bien sûr qui seront croisés par Faolan mais ils sont moins travaillés étant surtout présents pour faire avancer l’aventure et amener des pistes de réflexion pour notre héros et pour nous également, sur des thèmes très actuels tels que la nature humaine et notre impact écologique (un thème de prédilection de l’autrice j’ai l’impression).

Qui de Torok ou Faolan va représenter le Bras de fer ? Et quelles réponses se trouvent sur l’île où se passe la Quête ?

En bref, j’ai bien aimé ce roman car la psychologie du personnage principal est très travaillée, on le suit avancer lentement sur le fil entre raison et folie, l’amour/haine qu’il ressent pour son maître façon syndrome de Stockholm. L’une de mes meilleures lectures pour le Plib jusqu’à présent avec Rouille, il me reste encore une lecture à effectuer avant le vote.

D’autres avis chez : Maned WolfAelinelPlumes de lune,

Bonne lecture !

18 réflexions au sujet de “#PLIB2019 : Le Dieu oiseau par Aurélie Wellenstein”

  1. Un auteur que j’apprécie énormément. J’avais beaucoup aimé « Le Rois des Fauves » et adoré « Mers Mortes » que je viens de terminer: magnifique! Du coup, je vais ajouter celui-ci à ma PAL. Ton avis m’a donné envie de le découvrir 🙂

    Aimé par 1 personne

Répondre à Aelinel Ymladris Annuler la réponse.