Editions Le Bélial
Collection Une Heure Lumière
Ebook
Paru en 2016
Quatrième de couv’ :
Kit Meinem d’Atyar est peut-être le plus doué des architectes de l’Empire. Peut-être… et tant mieux. Car il lui faudra convoquer toutes ses compétences, l’ensemble de son savoir pour mener à bien la plus fabuleuse qui soit, l’œuvre d’une vie : un pont sur le fleuve de brume qui de tout temps a coupé l’Empire en deux. Un ouvrage d’art de quatre cent mètres au-dessus de l’incommensurable, cette brume mortelle, insondable, corrosive et peuplée par les Géants, des créatures indicibles dont on ne sait qu’une chose : leur extrême dangerosité… Par-delà le pont… l’abîme, et pour Kit une aventure humaine exceptionnelle.
Mon avis :
Merci au Maki pour ses conseils afin de débuter au mieux dans cette fameuse collection Une Heure Lumière du Bélial’ :
- Un monde brumeux :
Un Empire coupé en deux par une brume corrosive au-dessus d’un lac, des choses qui se meuvent sous la surface provoquant des remous, créant de l’angoisse. Cette brume se trouve ailleurs au-dessus de tous les points d’eau du continent mais c’est apparemment la partie la plus importante qui se situe à Procheville. L’ambiance de Procheville à l’arrivée de l’architecte, Kit Meinem, est assez sombre et ennuyeuse, à part la mort ponctuelle d’un pêcheur il y a l’air de ne pas se passer grand chose. L’établissement d’un pont permettra de créer de l’emploi et c’est bon pour les affaires, la population est donc plutôt intriguée et prête à mettre la main à la pâte. Cette aventure durera 5 ans.
- Les personnages :
Kit Meinem d’Atyar est un architecte réputé dans tout l’Empire, on lui commande le chef d’oeuvre de sa vie, un pont de 400 mètres qui enjambe la brume et permettra aux habitants de Procheville et Loinville de passer d’une ville à l’autre sans danger. On comprendra dans les flash-back distillés tout au long du récit que Kit fait parti d’une famille d’ingénieurs, comment on a détecté son goût pout les chiffres et la construction dès son plus jeune âge et le fait que son père l’emmenait sur ses chantiers. Malgré son immense succès, c’est un homme très seul qui a beaucoup de mal à socialiser, toujours sur les routes de projet en projet. Va apprendre la patience au contact de Rasali.
Rasali Bac est celle qui permet à Kit de s’ouvrir un peu au monde qui l’entoure, mais leur relation est assez ambiguë, avec ce pont sur la brume, l’emploi de Rasali disparaitra. Le nom de famille de Bac vient de son emploi, Rasali ressent la brume, quand la traverser avec le moins de risques possible mais avec toujours beaucoup de tension à l’idée que sa barge verse et disparaisse corps et biens. La famille de Rasali s’est toujours consacrée à la traversée de la brume et tous ou presque ont péri, il ne reste plus que la batelière et son neveu Valo, abandonner son métier c’est un peu comme profaner les morts.
- Lectrice à la ramasse pour autrice en manque d’inspiration :
Procheville – Loinville, c’était évident mais j’ai mis bien la moitié du livre avant de piger (naann sérieux ?!? ^^), il m’en allait pas plus pour me dire que l’autrice était très inspirée par Shrek et le fameux royaume Fort fort lointain parce qu’il est…fort fort lointain (hum hum oui je cours me planquer salut ^^).
Mais les petites choses n’en sont pas, Kit Meinem d’Atyar. Nos âmes attendent notre réponse parce que toute réponse nous change. C’est pourquoi j’attends pour décider de ce que je ressens au sujet de votre pont. J’attends le moment où je saurai comment je serai changée.
En bref, je vois les qualités de la novella mais j’ai un ressenti assez mitigé, j’ai trouvé l’histoire assez langoureuse et froide avec un personnage principal qui a bien du mal à socialiser avec des habitants dont il bouleverse la vie. Il me manque l’explication des Géants, ce qu’ils sont, j’aurais bien aimé en rencontrer un.
Un autre avis chez : Blackwolf, Apophis.
Bonne lecture !
Ce livre compte pour le challenge S4F3s4
Je comprends parfaitement ton ressenti sur cette novella. J’ai bien aimé ce texte et surtout l’ambiance.
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Je pense que c’est juste le style qui ne m’a pas embarqué, je suis dans L’empire électrique recueil de novella et j’aime beaucoup
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J’avais pas mal aimé, mais… j’avais oublié de le chroniquer. En tout cas, ça fait plaisir d’entendre parler de cette novella sur la blogopshère française, Kij Johnson est vraiment une autrice qui gagnerait à être plus connue par chez nous !
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Dans un livre plus long je lui laisserai sa chance, l’ambiance est bien mais pas accroché à Kit
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Tu peux tenter La Quête Onirique de Vellit Boe, c’est un texte avec une ambiance lovecraftienne et un propos féministe 🙂
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Ah mais oui je l’avais vu passer chez Celindanae mais j’avais oublié le nom de l’autrice, merci de me le rappeler
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C est fou les différences de ressenti…. C est mon.préféré de la collection et pourtant dans un genre qui ne devrait pas me plaire.
L’ambiance. L’histoire. Tout est top.
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C’est vrai, c’est amusant comme un texte commun peut évoquer tout un tas de trucs selon les lecteurs, notre personnalité doit forcément jouer un rôle là-dedans 😊
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Surement mais aussi le moment de la lecture. 😉
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J’en garde un bon souvenir et je me rappelle l’avoir lu d’une traite. C’est d’ailleurs le seul texte de l’auteur que j’ai lu jusqu’à présent. Mais je comprends tout à fait ton ressenti. 🙂
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Merci, un livre d’ambiance mais le personnage me laisse de marbre 🙄
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Après le Regard de Ken Liu, c’est ma prochaine lecture!
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Bonne lecture à toi 😊
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Merci!
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Je m’imagine bien vouloir côtoyer de plus près les géants, moi aussi !
Mais je le tenterai surtout parce que cette collection est tellement réussie, et que je ne suis toujours pas remise de L’homme qui mit fin à l’Histoire de Ken Liu ^^
Bisous Elhy 😉
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Je tenterai un autre titre de cette collection
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