Fantasy, Lectures "La tête dans les étoiles"

La Crécerelle par Patrick Moran

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Editions Mnémos

298 pages

Paru le 12 février 2018

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Quatrième de couv’ :

La Crécerelle a le goût du sang. Mais qui sait pourquoi elle tue ? Pour l’argent, pour le plaisir, ou bien pour servir les puissances de l’outre-monde ?

Femme du Sud dans les terres du Nord, experte des arts magiques dans une contrée qui les méprise, la Crécerelle parcourt les cités-États du désert, semant violence et mort sur son passage. Une question demeure… combien de temps encore pourra-t-elle supporter cette vie d’atrocités ?

C’est justement en cherchant à se libérer de l’entité maléfique qui contrôle sa vie, qu’elle va déclencher une série d’événements d’ampleur cataclysmique. Une spirale infernale dont, cette fois, elle ne pourra pas se sortir seule.

La Crécerelle est un premier roman détonnant, à l’héroïne exceptionnelle et à la mécanique implacable, qui renverse les clichés du genre en proposant un mélange inventif d’action, de mystère et d’horreur.

Patrick Moran est né à Londres en 1981 et a grandi entre la Grande-Bretagne, Hong Kong, la Californie et la France. Universitaire et spécialiste de littérature médiévale, ses recherches portent sur l’imaginaire arthurien, les univers de fiction et l’écriture cyclique.

Mon avis :

Je remercie Nathalie des Editions Mnémos pour m’avoir proposé ce livre dont le résumé m’a de suite beaucoup emballé :

On rencontre la Crécerelle assise au milieu d’un route déserte, rapidement rejointe par 4 voyageurs qui possèdent ce qu’elle attendait patiemment, en deux coups de cuillère à pot, elle tue tout le monde de façon horrible par la seule pensée et récupère le Coeur de Morroch. Cet artefact est, elle l’espère, une monnaie d’échange lui assurant la coopération du Publicain de Shaz-Narim. Pourquoi ?

  • Ça aurait pu être trop facile :

Avec un tel pouvoir, aucun obstacle n’aurait pu se mettre en travers de la route de l’héroïne, aucun combat nécessaire ni même possible si la Crécerelle n’a besoin que de penser à nous tuer pour que nos organes se trouvent à l’air libre. Mais rapidement on se rend compte que ce « pouvoir » la rend esclave d’une créature de l’Outre-Monde et qu’elle cherche un moyen de s’en libérer dans les archives de la bibliothèque de Shaz-Narim. Le rituel trouvé se révèle catastrophique et la tentative de réparation n’a pas arrangé grand chose. C’est donc en compagnie de la seule survivante de la cité qu’elle part vers son prochain havre d’espoir, Zommar, à la recherche d’un savoir détenu par un peuple très ancien.

  • Compliquons donc les choses…un peu trop peut-être ?

La Crécerelle tire donc son pouvoir de l’Outre-Monde mais elle peut également se servir dans plusieurs plans de réalité alternative. On parle de dehors, de dedans, de latéralité, j’avoue avoir eu du mal à m’accrocher avec les explications qui me laissaient plus sur le carreau que sur la voie de la compréhension, c’était un peu (beaucoup) frustrant. C’est ce genre de détail d’ailleurs qui me le fait qualifier de science-fantasy avec tous ces mondes alternatifs comportant différents évènements possibles selon les décisions prises par la Crécerelle, ai-je raison ? Mystère, mais c’est sûr que ce livre est particulier comme on nous l’annonce.

  • Mais il y a aussi des trucs chouettes :

Les personnalités de la Crécerelle et de Mémoire sont plutôt fortes et à force d’être sans cesse ensemble, elles s’influencent beaucoup tels deux vases communicants c’est d’ailleurs une comparaison que fait Mémoire en fin de livre et je suis tout à fait d’accord avec elle. Mémoire qui était une bibliothécaire effacée se retrouve donc à faire des choix stratégiques là où la Crécerelle commence à se poser des questions sur ses méthodes et à atermoyer sur les décisions qui s’imposent. Pendant longtemps la Crécerelle me paraitra antipathique jusqu’à un stade assez avancé où on apprendra sa réelle identité et comment elle est arrivée à servir la créature de l’Outre-Monde, elle parait plus accessible de ce fait et on la comprend mieux.

En bref, une lecture qui pour ma part a été assez partagée comme vous avez pu le voir, les moments un peu trop « métaphysiques » se sont trop souvent succédés et je préférais de loin les tranches de vie des deux jeunes femmes et leur façon de se battre pour leur survie et trouver une solution pour la Crécerelle.

Ce livre fait partie des Pépites de l’imaginaire 2018 lancé par les Indés de l’imaginaire. J’ai donc lu celui-ci, Opération Sabines est dans ma PAL et j’ai vu Grish-Mère sur Emaginaire, je pense me l’offrir bientôt.

D’autres avis chez : Xapur

Bonne lecture !

13 réflexions au sujet de “La Crécerelle par Patrick Moran”

  1. Ah, une critique sur ce livre qui me titillait l’esprit depuis que j’ai découvert sa couverture. L’histoire a l’air vraiment sympa hormis l’histoire des plans alternatifs qui ont tendances à me faire perdre le fil de la lecture si ce n’est pas assez précis.
    Merci pour ta chronique !

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  2. Les histoires de réalités alternatives, c’est un peu mon dada, mais il faut que ce soit bien traité, sinon je peux m’y perdre aussi. Je verrai si je tente, ou pas ^_^ Merci pour la découverte de ce titre dont je n’avais pas encore entendu parler 😙

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    1. Il est tout nouveau tout beau, les plans alternatifs ne sont pas au centre de l’histoire ils sont utilisés par l’héroïne pour rectifier ses erreurs, elle ne change pas de plan à aucun moment sauf pour l’OutreMonde 😅 voilà pour la clarification…ou je rends l’affaire plus obscure lol

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  3. Le roman a des atouts intéressants qui me tentent assez, mais pour ces réalités faut que ce soit bien fait, sinon cela fait sortir de la lecture. La couv est superbe.
    Bon, je suis tentée, mais je vais attendre un peu.

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