Thérapie de Sébastian Fitzek

Editions Le livre de poche

Audiolivre

Lu par Xavier Béja

Paru en 2009

 

Quatrième de couv’ 

Josy, la fille du psychanalyste Viktor Larenz, souffre d’une maladie inconnue et disparaît mystérieusement. Quatre ans ont passé, Larenz s’est retiré sur une île au nord de l’Allemagne et reçoit la visite d’une romancière qui souffre d’une forme rare de schizophrénie : les personnages qu’elle invente prennent vie et son dernier roman ressemble étrangement à l’histoire de Josy…

 

Mon avis :

Qui c’est qu’a pas fini son livre de fantasy commencé il y a 3 semaines ??? C’est bibi ^^ Heureusement que j’ai fini ce livre audio en parallèle :

Comme je n’ai pas eu les noms des personnages de manière écrite sous les yeux, je vais le faire comme ils se prononcent ou comme je l’écrirais en français lambda.

Le personnage principal est Viktor, sa fille Josy a développé une maladie étrange et c’est lors d’un énième examen qu’elle disparaît. Problème, personne dans le cabinet ne se souvient avoir vu la petite fille avec son père. On se retrouve ensuite dans une unité psychiatrique avec Viktor comme patient. Le Dr Roth lui enjoint de lui raconter ce qu’il s’est passé il y a 4 ans.

Le nouveau décor est une île coupée de tout, Viktor est seul avec son chien et tente de répondre à une interview écrite sur la disparition de Josy. Une femme, Anna, se présente un jour et lui réclame ses services pour son cas avancé de schizophrénie. La situation va rapidement se dégrader et devenir étouffante.

Le traitement de la schizophrenie est une bonne idée pour un thriller psychologique, pour autant, je n’ai pas franchement été emballée par un sujet déjà traité de manière plus surprenante dans Le clebs paru dans la collection Piment chez France loisirs.

L’atmosphère psychologique est intéressante mais la fin m’a laissé perplexe, il y a un ou deux points de détail qui me chiffonnent encore. De patient à thérapeute la barrière devient floue et des personnages finissent par dire une chose puis son contraire, la folie baigne le tout de manière assez glauque.

En bref, une lecture mitigée qui n’a pas répondu à toutes mes interrogations mais un sujet qui reste intéressant.